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Journal Intime d'une femme neuro-atypique


le 23/11/2021

Découvrir à 50 ans qu'on est autiste asperger, ben c'est pas si évident que ça ....

Soit ça permet de mettre des mots sur mes difficultés du quotidien et mettre du sens sur mes atypismes.

Malgré tout c'est compliqué d'accéder à une totale validation d'un tel diagnostic....Après tout pourquoi serait ce un trouble?...Effectivement j'ai une vision décalé du monde, une difficulté à ressentir mes émotions et à les exprimer, créer du lien avec les autres n'en parlons même pas, et une tendance à la dépression...et si ces soit disant troubles était uniquement présent parce que c'est le monde dans lequel je me suis incarnée qui est décalé. Un monde qui fondamentalement ne sait pas communiquer avec authenticité, un monde triste car enfermé dans des normes et des préjugés et des liens basés sur l'intérêt et non le besoin et les potentiels de chacun.

Et si ce trouble soit disant neurologique était présent pour ouvrir une nouvelle voie, une voie basée sur le respect de la différence, une voie qui donnerait de la valeur à chaque être vivant, une voie qui porte vers la libération de nos potentiels en acceptant nos limites sans préjugés, donc une voie qui invite à l'amour de soi....

Quoi qu'il en soit, je préfère considérer mes atypismes comme des potentialités et non comme un trouble. Certain ne seront pas d'accord avec cela, mais ça leur appartient.

Effectivement il m'a fallu être diagnostiqué pour pouvoir enfin prendre la décision de vraiment prendre soin de moi, d'accepter l'invitation d'apprendre à m'aimer sincèrement au delà des normes, du devoirs, des attentes et besoins des autres, arrêter d'être un caméléon et juste être moi.

Je vois bien que ce n'est pas simple tous les jours car cela fait bien longtemps que je dissimule l'être que je suis par essence. Mais chaque petit pas m'amène sur le bon chemin, un chemin de guérison et libération.





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